Published On: 6 septembre 2023

Ah, les complexes, ces petits farceurs qui aiment jouer des tours à notre esprit.

On les vit parfois, mais on les entend surtout, et ils sont plus collants que du chewing-gum sous une chaussure.
Depuis la nuit des temps, ces petites voix intérieures nous susurrent que notre corps n’est jamais à la hauteur, qu’il est trop ceci ou pas assez cela.
Mais soyons honnêtes, nos complexes ont l’humour bien tordu !

Pour collectionner des complexes, il faut croire fermement que le problème numéro un, c’est notre corps. On parle de pensées du genre : « Mon corps est trop grand, trop maigre, trop gros, trop tordu, trop gras, trop petit… ou simplement pas assez cool. »

Notre cerveau, toujours en quête de punchlines comiques, déploie alors des stratégies dignes d’un stand-up pour nous convaincre de la validité de ces idées farfelues. Ces stratégies nous poussent de temps en temps à vouloir métamorphoser notre corps, à l’ignorer complètement, ou pire encore, à lui faire des blagues pas très sympas.

Et si, au lieu de vous dire « Allez, aimez votre corps ! » – une phrase qui tourne en boucle tel un tube de l’été – on vous disait que le vrai problème n’est pas votre corps en lui-même ? Non, non, le vrai souci, c’est l’image que vous avez de ce pauvre corps qui ne demande qu’à être accepté tel qu’il est.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas responsable de cette mascarade !
Les racines de ce cirque, c’est notre culture et/ou notre société qui les ont plantées, et parfois, c’est tout un numéro pour s’en débarrasser.

Alors, quelle est la clé pour sortir de ce spectacle des complexes ?

Il ne s’agit pas de vous forcer à adorer votre corps à tout prix. Ça serait comme essayer de convaincre un clown triste qu’il est le roi de la comédie. Non, la vraie clé, c’est de changer de réplique. Plutôt que de vous répéter « Mon corps a de la valeur, » essayez plutôt « J’ai de la valeur en tant que personne ».

Et je le répète encore, on ne vous dira pas de « Arrêter d’avoir des complexes » ici, car ce serait comme vous demandez de ne plus rire à un spectacle comique. Vous risqueriez de complexer sur le fait que vous complexiez, et ça serait un peu con.

Alors, rappelons-nous que nous sommes bien plus qu’une série de défauts imaginaires.